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sacrée parisienne
16 juillet 2014

Flash-back sur l'élégance des années 50 au Palais Galliera

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Que reste-t-il de l'élégance française des années 50 ? Vous trouverez la réponse au Palais Galliera qui nous propose de revisiter cet âge d'or de la Haute Couture parisienne, 1947/ 1957. Une expo vraiment indispensable pour toutes les parisiennes avec plein d'idées à choper pour faire revivre cette décennie où Paris était synonyme de luxe et d'innovation.

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Dans l'immédiate après-guerre, en 1947, la capitale comptait  plus de 100 maisons de couture, autant dire que les coquettes fortunées avaient l'embarras du choix et pourtant en 1960 il n'en restait que 32 ! Un nom se détache de ces années bénies de la Mode, celui de Christian Dior, inscrit à jamais en lettres d'or au firmament des célébrités de la Couture. C'est donc par son "new-look" que débute l'expo.En 47, Dior jette aux orties la silhouette aux épaules rembourrées qui évoque à tous la guerre et impose au monde entier, une femme aux épaules arrondies, buste menu, taille étranglée avec une jupe large, longue, réalisée dans une débauche de tissus.Mais Attention, la longueur est strictement réglementée "à 27 cm du sol," comme le montre des séquences de film, sélectionnées pour le musée, dans les archives de l'INA et qui redonnent vie à la centaine de vêtements exposés sur mannequins.

annees50_galliera-6666_0©Pierre Antoine

Dans les salles suivantes, on retrouve le grand rival de Dior, Cristobal Balenciaga qui  va à l'encontre du new-look,en proposant des lignes extravagantes avec des manteaux bulles, des robes Baby-Doll, des jupes boules... Les élégantes se partagent leurs créations qui furent heureusement données au musée Galliera. Pendant dix ans, la mode s'écrit en lettres, ligne A, ligne Y, ligne en H, etc...Coco Chanel trouve cela ridicule  mais les femmes suivent ces diktats de silhouettes sans protester. Les photographes Henry Clarke, Willy Maywald subliment ces modèles shootés en noir et blanc argentique.

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Parmi les griffes  bien connues,  Balmain,Grès, Lanvin, Givenchy, Schiaparelli, Carven qui se livraient une concurrence incroyable, on découvre d'autres talents aujourd'hui oubliés: Jacques Griffe, Heim, Jean Dessès, Lola Prussac,Jacques Fath, Paquin...Dès1950, ce groupe de "couturiers associés" crée des licences diffusant du prêt-à-porter. On devine la suite et l'essor  fulgurant du prêt-à-porter qui suivra dans les années 60 mais c'est une autre histoire...

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Un des  intérêts de l'expo, c'est également de comprendre le mode de vie de ces clientes oisives de  haute Couture qui changent de tenues cinq fois par jour. Ainsi une salle entière est consacrée à un genre disparu: la robe de Cocktail; un  autre "Must" de l'époque  qui perdure toujours: la robe de petit soir , noir de préférence !

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Détail : Robe Carven 1951

Présentés en vitrines, costumes de bain, lingerie, chapeaux (Rose Valois ou Paulette), escarpins ( signés Perugia) et divers accessoires complètent ce tableau d'une élégance révolue. La scénographie de Julie Boidin est parfaite pour souligner la  judicieuse sélection des pièces, réalisées par les deux commissaires d'expo, Olivier Saillard et Alexandra Bosc. Une prestigieuse page de notre patrimoine de mode et un retour sur ces années qui furent décisives pour la Couture Française dont les marques emblématiques  rayonnent encore et contribuent toujours à soutenir notre économie. A savourer jusqu'au 2 novembre 2014.

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http://www.palaisgalliera.paris.fr/fr/expositions/les-annees-50

PALAIS GALLIERA, MUSÉE DE LA MODE DE LA VILLE DE PARIS
10 avenue Pierre Ier de Serbie 75116 Paris - Tél : 01 56 52 86 00

Horaires d'ouverture :

Du mardi au dimache de 10h à 18h
Nocturne les jeudis jusqu'à 21h
Fermé les lundis et les jours fériés

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Commentaires
C
MERCI !!! c'est tout ce que j'aime !<br /> <br /> les robes de cette époque me font rêver ... et coudre.<br /> <br /> quel dommage... je ne suis pas à Paris.<br /> <br /> bonne semaine<br /> <br /> Cox
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