La trahison d'Einstein, une pièce moins sérieuse qu'elle n'y parait !
Vendredi soir maussade, rue de la Gaîté sous une pluie froide, les spectateurs se bousculent pour assister à la première représentation de " la trahison d'Einstein". Moi, j'y vais à reculons, le sujet me semblant trop ardu pour un début de week-end:
"En 1939, Albert Einstein adresse au président des États-Unis une lettre l'informant que les Nazis cherchent à obtenir l'arme nucléaire à partir de ses découvertes. Franklin D. Roosevelt déclenche alors le "projet Manhattan" qui aboutira à la bombe A. L'explosion d'Hiroshima, dont le scientifique est le lointain responsable, sera pour lui un déchirement. Au cours de conversations qu'il mène avec un vagabond sous la surveillance du FBI, toute l'histoire scientifique et politique du XXe siècle est retracée."
Une heure trente plus tard, j'ai complétement changé d'avis. L'adaptation du livre d'Eric- Emmanuel Schmitt est sublimée par la mise en scène inventive de Steve Suissa. Le texte oscille entre humour et gravité et Francis Huster incarne un Einstein humaniste à la perfection. Une agréable façon de réviser ses connaissances historiques en découvrant un théâtre contemporain inspiré .
le plus: l'horaire à 19H qui permet d'enchainer sur un diner.
le moins: le graphisme de l'affiche